Inauguration de la chaufferie de la ZAC Baud-Chardonnet
4 avril 2016
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Ce vendredi était inaugurée la chaufferie bois et de l’éco-réseau de chaleur de la ZAC Baud-Chardonnet. Ce troisième réseau de chaleur rennais va permettre d’augmenter la part des énergies renouvelables dans notre ville.

Vendredi 1er avril 2016, Nathalie Appéré, Maire de Rennes et Emmanuel Couet, Président de Rennes Métropole, ont inauguré la chaufferie bois de l’éco-réseau de chaleur du quartier Baud-Chardonnet, en présence de Bruno Léchevin, Président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et de l’architecte François Paumier.

Nouvelle étape dans l’aménagement de ce quartier, ce nouvel équipement desservira les bâtiments du quartier Baud-Chardonnet, soit 2 600 logements et 90 000 m² de surfaces tertiaires, et des constructions situées dans le proche périmètre, notamment au centre hospitalier Guillaume Régnier.

L’éco-réseau de chaleur Est ainsi créé sera alimenté en énergies renouvelables à hauteur de 93 % grâce à une chaufferie biomasse. Il a délivré en phase essai, de la chaleur à son premier abonné (CHGR) à partir de novembre 2015. Il viendra compléter les deux réseaux de chaleur urbains qui sont en service sur la ville de Rennes depuis les années 1970, et qui sont alimentés en énergie renouvelable par l’usine de valorisation énergétique de Villejean et la centrale de cogénération biomasse des Boedriers.

Avec cette troisième chaufferie, Rennes Métropole et la Ville de Rennes confirment leur volonté de développer des réseaux de chaleur sur leur territoire à partir d’énergies renouvelables ainsi que leur engagement dans la transition énergétique, avec pour objectif de réduire de 20 % les émissions de CO2 sur le territoire d’ici 2020.

L’Ademe soutient cet équipement grâce aux aides qu’elle octroie dans le cadre du fonds chaleur. De 2009 à 2015, ce fonds a été doté de 1,5 milliard d’euros pour soutenir plus de 3 600 réalisations et une production totale de 1,8 M tep.

Les réseaux de chaleur présentent l’opportunité la plus efficace pour diminuer les émissions de CO2 liées au chauffage. Il s’agit alors de les utiliser comme vecteur de diffusion d’une chaleur renouvelable en les adaptant aux bâtiments basse consommation.