Lénaïc Brièro, adjointe à la sécurité, au monde combattant et aux politiques mémorielles
4 février 2021
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Bretonne pure souche comme son prénom aux sonorités celtiques le laisse deviner, Lénaïc Brièro est plus précisément originaire de Ploërmel, dans le Morbihan. Elle arrive à Rennes au début des années 90 pour y entamer un DEUG d’histoire et de sciences sociales. Mais c’est dans le journalisme qu’elle trouve sa première vocation. Très tôt, elle écrit pour un journal d’informations locales puis crée son propre journal, Ren’Active, dont la publication devient vite hebdomadaire.

Ces premières expériences de terrain l’amènent à rejoindre les équipes du très prestigieux quotidien Ouest-France, dans lequel elle publie de nombreux papiers durant deux ans. La proximité avec les acteurs locaux, mais surtout avec les habitants et les problématiques du quotidien qu’ils rencontrent, nourrissent chez elle l’envie de s’engager en politique pour agir au plus près des gens.

Admiratrice de Jean Jaurès, elle adhère au Parti socialiste et fait ses premiers pas dans l’arène politique. Dès 1998 elle s’engage aux côtés de Jean-Yves Le Drian et intègre en 2004 son cabinet au conseil régional de Bretagne. Cheville ouvrière de la politique régionale depuis plus de vingt ans, elle est actuellement conseillère (culture, tourisme, patrimoine, sports, vie associative, langues régionales, jeunesse…) de Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne, en parallèle de son mandat à la Ville.

En 2001, alors qu’elle n’a pas 30 ans, elle est élue au conseil municipal pour la première fois et se voit confier le portefeuille de l’animation sportive par Edmond Hervé, qui devient une sorte de mentor politique tant elle évoque, avec admiration, son héritage : « tout ce qu’il m’a appris m’est particulièrement précieux et complémentaire à l’éducation que j’ai reçue. » Sept ans plus tard, elle figure sur la liste de Daniel Delaveau qui, une fois élu maire, la nomme adjointe aux relations publiques, au monde combattant et à la défense, ainsi qu’au quartier Sud-Gare, puis avec Nathalie Appéré élue en 2014, elle devient adjointe à l’éducation et aux politiques mémorielles.


Quel est son rôle ?

Pour lutter contre les incivilités et le sentiment d’insécurité, la Ville compte renforcer les effectifs de la police municipale en créant 40 postes d’ici deux ans, pour renforcer les 75 agents déjà présents sur le terrain. Formés pour assurer des missions de médiation et de prévention au plus près de la population, ils assureront une présence rassurante dans les rues, et ce jusqu’à 2 heures du matin en fin de semaine. Par ailleurs, les agents municipaux seront équipés de pistolets à impulsion électrique.

Depuis peu, une expérimentation menée par la Ville missionne déjà une vingtaine de médiateurs municipaux pour aller à la rencontre des riverains et les informer des arrêtés municipaux pris sur l’espace public.

Pour garantir la tranquillité publique, la Ville est pleinement mobilisée, en lien avec l’État, pour que Rennes soit une ville où la sérénité règne. Début 2021, une grande concertation sur la sécurité a donc été organisée pour établir avec les habitants une nouvelle stratégie territoriale de sécurité et de tranquillité.

En matière de politiques mémorielles, l’objectif est d’aller au-delà des cérémonies commémoratives traditionnelles. Pour continuer à transmettre cette mémoire aux jeunes générations, et alors que beaucoup de grands témoins de ces événements historiques ont disparu, les champs de l’éducation, du sport ou encore de la culture seront investis.