En tant que Conseiller municipal délégué à l’écologie urbaine, je me suis rendu à la COP22, conférences des Nations Unies sur le changement climatique, qui se tenait à Marrakech. J’ai représenté la Ville de Rennes au  Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat.

Avec la COP 21, appelée COP des négociations, nous avons connu une année intense qui a débouché sur les accords de Paris. Ceux-ci sont entrés en application depuis le 4 novembre 2016.

La COP 22, cette fois appelé la COP de l’action, s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre. Durant ce temps de la COP, beaucoup de sujets abordaient le financement de l’adaptation et notamment sur un accord pour donner de la lisibilité au Fonds d’Adaptation. Le fait de se retrouver à Marrakech a permis aussi de mettre en avant les pays africains. Cela a débouché sur une feuille de route pour appliquer et donner du corps à l’Accord de Paris. Bien sûr le travail qui a été mené à Marrakech ne restera pas dans les annales, mais il représente une étape nécessaire pour mettre en œuvre l’Accord. Il reste du travail si nous voulons rester en dessous des 1,5°C de réchauffement au niveau mondial. À Marrakech les Etats se sont engagés à faire le bilan de leurs efforts d’ici deux ans.

Intervenant en tant qu’élu rennais, j’ai participé à deux ateliers dans la zone verte de la COP22. J’y ai présenté la politique de rénovation énergétique de notre patrimoine public, ainsi que la façon dont le territoire de la métropole et plus particulièrement la ville de Rennes s’est engagée depuis de nombreuses années en faveur du climat.

En effet, Rennes Métropole et la Ville de Rennes sont engagées depuis 2009 dans la Convention des Maires. C’est à dire qu’elles se sont engagées avec 5000 autres signataires en Europe à réduire de 20% les émissions de gaz à effets de serre à l’horizon 2020.

Lors de la COP22, j’ai pu participer au Sommet mondial des élus locaux et régionaux pour le climat. Avec près de 114 pays et plus de 500 participants inscrits, nous avons échangé, débattu lors d’ateliers pour définir un cadre d’action mondiale vers la localisation de la « finance climat ».

De ce sommet mondial est sortie une feuille de route pour l’action des villes et régions du monde pour le climat. En résumé : les villes et Régions unis dans la diversité s’engagent à la mise en œuvre d’un droit à une finance climat fléchée vers les territoires pour l’inclusion et la résilience des populations qui les font vivre et prospérer.